Hier soir, après ma dernière cliente, j’ai longuement réfléchi à sa situation. En fait, à la situation des trois dernières clientes que j’ai rencontrées. Comment et pourquoi pouvaient-elles ressentir une si grande culpabilité sur tout?
Comment, à l’âge adulte, pouvaient-elles encore croire fermement avoir été un
fardeau pour leurs mères à 2 ans, avoir été la cause de la séparation des
parents à 4 ans ou croire qu’elles auraient pu faire quelque chose pour
empêcher la maladie d’un parent? L’une se sentait même coupable d’avoir été
meilleure que son frère à l’école.
Après quelques recherches sur internet, j’ai trouvé certaines choses
intéressantes sur la toute-puissance infantile, la culpabilité chronique, voire
morbide, mais rien de très clair.
Il semble qu’à un certain moment du développement, il est moins douloureux
pour l’enfant de croire qu’il est coupable que de reconnaître son impuissance.
Cette culpabilité fondamentale va alors se cristalliser et devenir le filtre à travers
lequel toute la réalité de la personne sera perçue.
Mais pourquoi les femmes plus que les hommes?
Bon, il n’y a rien de scientifique ici. Il s’agit seulement de mon constat et de mon
expérience. Mais pour moi, il est évident qu’en général, les femmes se sentent
beaucoup plus coupables que les hommes.
Culture, éducation, ou différence de genre, je n’en ai aucune idée.
J’en ai vu se sentir coupables de la jalousie de leur mari, coupables d’avoir pris
un week-end sans leurs enfants, coupables de s’être séparées d’un conjoint
violent, coupables d’être plus instruites que leurs parents, coupables d’avoir été
agressées, coupables d’avoir dénoncé.
Logiquement, tout cela ne fait absolument aucun sens. Mais pourtant, l’émotion
est bien présente et très forte, et elle a beaucoup de conséquences négatives.
Mais la culpabilité ne se manifeste pas juste dans le fait de se sentir mal de ce
que l’on a fait.
C’est aussi avoir l’impression de ne pas mériter, de ne pas être à la hauteur, de
ne pas avoir le droit, de devoir performer, et même de ne pas se sentir légitime
d’exister.
C’est se sentir mal d’avoir plus ou d’être meilleure que nos proches.
C’est avoir peur de les trahir en étant nous-mêmes.
La culpabilité bascule très souvent dans la honte.
En plus de produire un état généralisé de malaise et d’auto-dévalorisation, tout
cela entraîne des comportements inconscients d’auto-sabotage dans les
relations, les études, la carrière et le développement personnel.
Les mécanismes de défense mis en place pour contrôler la souffrance de cette
émotion, comme la projection, le perfectionnisme ou l’évitement, vont aussi
apporter leurs lots de problèmes.
Ces clientes ont décidé de me consulter car elles n’en pouvaient plus de vivre
ainsi. Elles voyaient bien qu’en restant dans cette voie, elles passaient
inévitablement à côté de leur vie, de leur potentiel et de leur épanouissement.
Mais leur plus grande motivation était l’exemple négatif qu’elles étaient en train
de donner à leurs enfants.
L’une m’a dit : je ne veux pas que ma fille se mette de côté pour les autres
comme je l’ai fait toute ma vie.
Heureusement, c’est possible d’arriver à changer tout cela avec un travail précis
sur soi, de la volonté et le bon accompagnement.
La culpabilité est nécessaire pour vivre en société, mais elle doit être utilisée
adéquatement comme n’importe quelle émotion.
Elle devient nocive lorsqu’elle n’est pas légitime (90% du temps) ou qu’elle
perdure dans le temps.
Si tout cela te parle et que tu as toi aussi envie de faire du ménage dans ton
esprit pour ne plus être esclave de cette émotion paralysante qui t’empêche
d’être qui tu es vraiment.
Si tu as envie de rayonner un exemple de souveraineté pour tes enfants.
Consultes ce lien pour voir le programme que j’ai mis en place spécialement pour les femmes comme toi.
Basé sur l’expérience de mes 6 dernières années, j’y ai inclus tout ce dont tu as
besoin pour arriver à incarner la femme souveraine que tu désires être et te
débarrasser de tes réactions émotionnelles inconscientes.
J’y ai même ajouté un bonus très intéressant.
À tout de suite,
Sur les traces des Cathares
Σχόλια